La prison est un lieu où, hier comme aujourd’hui, les droits des personnes incarcérées ne sont pas respectés, ceux des prisonnier(e)s malades du sida encore moins. Lieu d’exclusion par excellence, le monde carcéral est un terrain que l’on ne doit pas laisser à l’abandon, surtout pas pour celles et ceux qui y vivent avec la maladie, ces séroprisonnier(e)s qui depuis les années 80 jusqu’à aujourd’hui font partie d’une population qui à été niée, effacée, anéantie, par un système qui ne les a jamais reconnuEs et qui ne sait jamais préoccupé d’elles et d’eux.Il n’y a jamais eu de statistiques ou d’études épidémiologiques sérieuses sur les morts du sida en prison depuis 30 ans, c’est dire à quel point cela n’intéresse personne. Depuis le début des années 90, Act Up-Paris agit face à l’inertie criminelle de l’Etat français.Aujourd’hui les multithérapies (qui on fait baisser le taux se mortalité à l’extérieur, comme en prison) ont transformé, (d’après les instances et la rumeur publique), le sida en une maladie chronique tel le diabète !Mais qui nous parle encore des conditions de détention, des traitements, des effets secondaires, de la contamination intra muros, de la prévention, des longues peines pour les malades, du secret médical, des soins déficients, de l’absence de soutient psy, de l’exclusion, du nombre exact des malades, des suicides à l’intérieur et à l’extérieur.
Seul Act Up le fait